Publié : 02/01/2022, mis à jour: 14/01/2022 à 18:55
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Les nouveaux portraits à lire, à voir et écouter, en janvier 2022

Ils ont toutes et tous partie liée avec la BULAC, en livrent leur vision et révèlent les liens étroits pouvant se tisser entre la bibliothèque et ses interlocuteurs. Qu'ils soient étudiants, post-doctorants, enseignants-chercheurs, prestataires, professionnels ou lecteurs curieux d'esprit, ils vous dévoilent la bibliothèque sous ses coutures parfois les moins visibles.

Capture carte animée 2022

Anne Madelain, « une bibliothèque inspirante, hautement spécialisée »

À découvrir, à partir du 7 janvier

Anne Madelain. Grégoire Maisonneuve / BULAC

Anne Madelain dans la Réserve de la BULAC. Grégoire Maisonneuve / BULAC.

« Les fonds réunis ici sont d’une profondeur historique impressionnante ! Mes recherches portent sur les fonds contemporains des années 1960 à 1990, en serbo-croate, roumain, tchèque, anglais et français, mais j’ai souvent besoin de remonter en amont de ces périodes, ce que permet la BULAC (...). Avec ces centaines de langues représentées, la BULAC nous permet de ne pas rester confinés dans nos domaines. Cette diversité des langues est primordiale. »

Anne Madelain est maître de conférences au département Europe et chercheuse au Centre de recherche Europe-Eurasie (CREE) à l'Inalco.

​Étienne Boisserie, « Une bibliothèque unique pour prendre la mesure du grand récit en Pays tchèques » ​

À découvrir, à partir du 14 janvier

Étienne Boisserie. Grégoire Maisonneuve / BULAC.

Étienne Boisserie, rez-de-jardin de la BULAC. Grégoire Maisonneuve / BULAC.

« Cette bibliothèque est l’unique endroit en France, à ma connaissance, où est concentré l’ensemble du matériau qui permet de voir le paysage historiographique et mémoriel de l’action extérieure de la monarchie habsbourgeoise. C’est un bon endroit pour prendre la mesure du grand récit en Pays tchèques et de ces acteurs ».

Étienne Boisserie, professeur d’histoire de l’Europe centrale, co-directeur du Centre de recherches Europe-Eurasie (CREE) à l’Inalco.

Jean-Charles Coulon, un « chercheur embarqué » à la BULAC

À découvrir, à partir du 21 janvier

Jean-Charles Coulon. Grégoire Maisonneuve.

Jean-Charles Coulon, dans son bureau au campus Condorcet. Grégoire Maisonneuve / BULAC.

La BULAC ouvre ses portes en 2011 alors que Jean-Charles Coulon entame les deux dernières années de rédaction de sa thèse de doctorat, une ouverture précieuse pour lui : « J’ai beaucoup fréquenté la BULAC car pour la première fois, j’avais accès à énormément d’ouvrages sur les rayons de la salle de lecture. » En 2013, après sa soutenance, recruté par la BULAC au poste de chargé de fonds pour le domaine arabe, il découvre l’envers du décor...

Jean-Charles Coulon, historien médiéviste et arabisant, chargé de recherche à la section arabe de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (IRHT) du CNRS.

Maria Szuppe et Bernard Hourcade : une bibliothèque voyageuse...

À découvrir, à partir du 28 janvier

Maria Szuppe - Bernard Hourcade. Grégoire Maisonneuve / BULAC

Maria Szuppe et Bernard Hourcade, salle de la Réserve de la BULAC. Grégoire Maisonneuve / BULAC

C’est en 2012 que la Bibliothèque James Darmesteter, fonds du laboratoire de recherche « Mondes iraniens », appelé désormais, Centre de recherche sur le monde iranien (CeRMI), UMR du CNRS, a rejoint la BULAC. Le CNRS et la Sorbonne Nouvelle, qui abritait la Bibliothèque James Darmesteter au sein de l’Institut d’études iraniennes, sont ainsi devenus deux des neuf membres fondateurs constituant le Groupement d’intérêt public BULAC. Maria Irena Szuppe, actuelle directrice du CeRMI, et Bernard Hourcade, directeur du laboratoire de recherche « Monde iranien », dans les années 2000, reviennent sur la genèse et les atouts de ce partenariat original.

Maria Irena Szuppe, directrice de recherche (CNRS) : Histoire médiévale et moderne - Iran et Asie centrale
Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite (CNRS) : Géographie – Iran